Présentation

 

Acceuil

La faculté de médecine de Batna est situé à proximité du CHU de batna .

Elle assure la formation en graduation et en post graduation des médecins et des  pharmaciens .

Elle est constitué de deux départements:

1- Le département de Médecine 

2- Le département de Pharmacie 

le département de médecine accueil plus de 3500 étudiants, 180 enseignants Hospitalos universitaire et universitaire,aussi elle héberge trois laboratoires de recherches .

Le Département de pharmacie accueil plus de 1200 étudiant , 53 enseignants et 10 laboratoires pédagogiques .

 

Mission de la faculté 

Mission de la faculté de médecine de Batna

 

La faculté de médecine, comme institution académique, a pour mission de former des personnels de santé de première ligne. Ainsi, le premier diplôme escompté est celui de médecine générale. Depuis la création de l'Institut des sciences médecale (ISM) en 1978, la faculté de médecine de Batna s'est consacrée à la formation de médecins généralistes dotés des compétences nécessaires pour répondre aux besoins de santé primaires de la population. Ce profil de médecin généraliste représente le fondement des activités de santé primaire.

Depuis sa création, la faculté de médecine de Batna a pour mission de former des médecins généralistes pour la société de la wilaya de Batna et des wilayas limitrophes (Biskra, Khenchela, El Oued, Biskra…). Suite à son institutionnalisation en tant que faculté en 2000, la faculté a défini d'autres missions, en plus de celle d'offrir à la société des médecins généralistes. En effet, dans le cadre de la hiérarchisation des soins et des besoins identifiés en matière de soins de deuxième ligne, la faculté de médecine s'est assignée la mission de former des médecins spécialistes. Cette mission est subordonnée à la disponibilité d'un nombre adéquat d'enseignants de rang professoral, dûment habilités à former ces médecins spécialistes et à les doter des savoir-faire nécessaires pour résoudre et prendre en charge les problèmes de santé de deuxième ligne, tels que l'orthopédie et traumatologie, les maladies infectieuses, l'endocrinologie et les maladies métaboliques. Cette mission a été étoffée par le recrutement de professeurs spécifiquement dédiés à la formation de cette catégorie de praticiens de santé de 2ème ligne.

Par ailleurs, la faculté, suite à la création du département de pharmacie en 2002, a formé des pharmaciens capables de prendre en charge des problèmes de santé relevant de ce profil, notamment les pharmaciens d'officine.

Par ailleurs, la progression académique du personnel enseignant de la filière pharmacie a permis à la faculté de mettre à jour ses missions, notamment celle de former des spécialistes pharmaciens. Ces derniers sont ainsi outillés pour prendre en charge les problèmes de santé de deuxième ligne, comme la gestion pharmaceutique, la pharmacie pharmaceutique ou encore la pharmacologie clinique.

 

Organigramme

Déclaration d'éthique 

La déclaration éthique de la Faculté de Médecine de Batna

 

La déclaration éthique de la Faculté de Médecine de Batna constitue un engagement moral fondamental, intrinsèquement lié à ses missions principales. Nous avons estimé essentiel d’intégrer cette déclaration comme un élément central de notre démarche institutionnelle. Cette initiative repose sur une réflexion approfondie englobant différents aspects, notamment l’implication active des parties prenantes : étudiants, corps enseignant et personnel administratif.

En outre, la mise en place de protocoles adaptés est indispensable pour assurer la protection éthique de toutes les parties concernées : étudiants, enseignants et patients. L’approche éthique de notre faculté s’articule autour de deux axes majeurs : d’une part, l’éthique institutionnelle dans les activités d’enseignement et de recherche, et d’autre part, la formation initiale et continue en éthique médicale.

Dans le contexte académique, une déclaration d’éthique a été adoptée en conformité avec les normes éthiques universelles. Cette initiative reflète une volonté affirmée de transparence dans les domaines de l’enseignement et de la recherche, contribuant à renforcer la confiance et la crédibilité des activités universitaires sur le plan international.

La Faculté de Médecine de Batna place l’ensemble de ses activités sous le signe des valeurs fondamentales que sont le respect de la dignité humaine et la solidarité. Ces principes universels constituent le fondement des relations entre les acteurs du système de santé, qu’il s’agisse des patients, des praticiens, des enseignants, des chercheurs ou des étudiants.

Fidèle à ces valeurs, la Faculté de Médecine de Batna s’engage à honorer les responsabilités qu’elle assume envers ses étudiants, en leur offrant une formation de qualité ; envers ses enseignants et chercheurs, en soutenant leur contribution au dynamisme académique ; et envers les institutions avec lesquelles elle collabore.

Sa responsabilité sociale repose sur un impératif constant : optimiser la qualité des formations dispensées et des recherches menées au sein de la faculté.

Dans le cadre de ses activités, la Faculté de Médecine de Batna veille à se conformer aux législations et réglementations en vigueur, tant sur le plan national qu’international. Elle réaffirme également son engagement fondamental à respecter les droits de l’homme dans l’ensemble de ses missions.

  1. Les axes du cadre d’éthique de la Faculté de Médecine s’articulent autour des points suivants

1. Les ressources humaines de la faculté

La sélection des ressources humaines repose sur des critères de compétences professionnelles spécifiques à chaque fonction, dans le respect des objectifs institutionnels et en alignement avec les finalités de la formation médicale.

Le processus de recrutement et de promotion des personnels enseignants, chercheurs, techniques et administratifs est conçu pour garantir équité et transparence, en excluant toute forme de discrimination fondée sur des critères tels que la race, le sexe, l’âge, ou encore l’appartenance socio-économique, politique ou religieuse.

En outre, tous les enseignants, chercheurs et membres du personnel administratif s’engagent à accepter et à adhérer à des évaluations éthiques menées par un tiers, concernant l’ensemble des actions réalisées dans le cadre de leurs missions.

  1. L’éthique de l’apprentissage des étudiants en médecine                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  1. Concernant les étudiants en médecine

L’accès à la Faculté de Médecine de Batna et la sélection des étudiants au cours de leurs études reposent sur des critères et des méthodes clairs et équitables, exempts de toute discrimination fondée sur la race, le sexe, ou l’appartenance socio-économique, politique ou religieuse. Les critères retenus s’alignent sur les objectifs inhérents à la formation médicale définis par les autorités de la tutelle, tout en tenant compte des capacités individuelles de chaque étudiant.

La faculté veille également à garantir l’équité dans l’accès aux ressources et aux moyens d’apprentissage, tant pour les étudiants en formation initiale que pour les praticiens en formation continue. Cette démarche s’inscrit dans le respect des objectifs institutionnels tout en optimisant les ressources disponibles au sein de notre faculté.

  1. Concernant la participation des patients à l'enseignement médical

La formation initiale et continue des médecins et des autres professionnels de santé repose sur l’acquisition de compétences professionnelles, nécessitant des pratiques en milieu hospitalier et académique. Dans ce cadre, la participation des patients est essentielle à la formation.

La Faculté de Médecine a mis en place des mesures rigoureuses pour garantir le respect de la dignité des patients et s’assurer de leur consentement éclairé avant toute participation à l’enseignement des soins. Ces procédures visent à préserver les droits et l’intégrité des personnes malades tout en répondant aux exigences pédagogiques de la formation médicale.

  1. Concernant l’organisation des études et des stages

La faculté s’engage à promouvoir et à renforcer la qualité éthique des études et des stages, en collaboration étroite avec les institutions partenaires, telles que les CHU, EHS, EPH, la société civile, ainsi que les instances pédagogiques locales, régionales et nationales.

  1. Concernant les savoirs enseignés

La Faculté de Médecine de Batna assume la responsabilité de l’intégration de la dimension éthique dans l’utilisation des savoirs transmis dans le cadre de ses programmes d’études. Ces savoirs, qui ne sont pas nécessairement neutres dans leurs implications, doivent impérativement respecter la dignité de la personne humaine sous toutes ses dimensions.

  1. L’éthique de la recherche en Faculté de Médecine

La Faculté de Médecine inscrit ses activités de recherche universitaire dans le respect des principes de l’humanisme et de l’excellence scientifique.

  1. Concernant les étudiants participant aux recherches

Les étudiants impliqués dans des activités de recherche en tant que personnes ressources doivent bénéficier des mêmes égards et considérations que les autres membres du personnel de recherche. Cela inclut, d’une part, des conditions générales de travail équitables et, d’autre part, l’application de critères transparents et équitables en matière de sélection et d’évaluation.

  1. Concernant les laboratoires de recherche de la Faculté

Les thématiques et les méthodes de recherche sont sélectionnées en fonction des effets bénéfiques attendus et des retombées positives, tant pour les individus participant aux recherches que pour la population en général. Cependant, ces choix ne peuvent en aucun cas compromettre l’indépendance professionnelle des chercheurs ou celle de la Faculté de Médecine. Ils doivent impérativement respecter la dignité de la personne humaine.

L’analyse et la divulgation des résultats de la recherche se font dans le respect du principe de confidentialité médicale, garantissant ainsi la protection des personnes impliquées. Par ses activités de recherche, chaque chercheur affilié à la Faculté de Médecine de Batna contribue à la renommée de sa propre structure ainsi qu’à celle de l’institution, tout en respectant le travail et l’intégrité des autres chercheurs.

  1. Concernant les malades participant à la recherche

Les médecins et autres professionnels de santé peuvent parfois avoir besoin de la participation de patients dans le cadre de leurs recherches. Dans les accords établis entre la Faculté de Médecine, les patients et les institutions de soins, des procédures sont mises en place pour garantir le respect de la dignité et de l’autonomie des malades, tout en tenant compte des principes de bienfaisance.

Ce même respect de la dignité humaine s’applique lors de la participation de volontaires sains à la recherche.

  1. Concernant l’utilisation et la valorisation des savoirs issus de la recherche

La Faculté de Médecine de Batna est le garant exclusif de la dimension éthique des savoirs issus des recherches menées sous son égide. Il est rappelé que l’objectif de la production de savoirs par la recherche est de générer des bénéfices immédiats ou potentiels pour les patients, ainsi que des bénéfices collectifs, en tenant compte des impacts possibles sur l’environnement, les individus et la société.

Les savoirs issus des travaux de recherche ne sont pas nécessairement neutres et comportent des implications éthiques que les investigateurs doivent pleinement mesurer, conformément aux principes de la Faculté. Leur utilisation ne peut être considérée comme éthique que si elle respecte des critères stricts, parmi lesquels le respect de la dignité humaine est primordial.

Les retombées et bénéfices des recherches doivent profiter à l’ensemble des acteurs impliqués, avec une priorité accordée aux patients participants. Tous les chercheurs, y compris les étudiants, doivent avoir accès aux retombées scientifiques en proportion de leur contribution active aux travaux, sous réserve que cela n’affecte pas leur indépendance professionnelle dans leurs activités de soins, de recherche ou d’enseignement.

La Faculté garantit aux chercheurs, y compris aux étudiants impliqués, la reconnaissance de leur propriété intellectuelle.

  1. L’éthique de la coopération de la Faculté

Dans le cadre de ses partenariats, la Faculté de Médecine de Batna s’engage à adopter une vision commune qui place la dignité humaine au centre de ses préoccupations. Elle met en œuvre des normes de conduite fondées sur le principe de justice, tout en garantissant une transparence et une responsabilité exemplaires, tant dans ses collaborations locales, régionales, nationales qu’internationales.

  1. L’apprentissage de l’éthique médicale dans les études médicales à la faculté de médecine de Batna

La Faculté de Médecine propose un programme de formation explicite axé sur le professionnalisme médical, incluant à la fois la formation initiale et continue en éthique médicale. Cette approche se déploie à travers des enseignements structurés, tant verticaux qu'horizontaux, afin d'assurer une intégration cohérente des principes éthiques tout au long du parcours de formation.

  1. L’énoncé de bonnes pratiques
  1. Mettre en œuvre l'intégrité, la sincérité et l'équité
    • Promouvoir l’esprit scientifique au sein des cercles académiques et œuvrer pour une culture de la responsabilité.
    • Rejeter toute forme de corruption matérielle et morale.
    • Renforcer les principes d'équité et d'impartialité sur le campus.
  2. Liberté académique
    • Le développement et la créativité sont intrinsèquement liés à la liberté académique.
    • Enseigner, s'exprimer et publier dans le respect des normes et des règles de la recherche scientifique.
  3. Lutte contre le plagiat scientifique
    • Encourager l'utilisation de brevets et de droits de publication. La source de chaque citation doit être précise et clairement indiquée.
  4. Le caractère sacré de la faculté dans sa dimension universitaire  
    • La faculté est un espace exempt d’activités politiques.
  5. Cultiver la créativité et l'innovation
    • L’enseignant doit développer chez l’étudiant l’esprit critique, la capacité à mener des discussions constructives et indépendantes.
    • Encourager l’innovation dans les méthodes d’apprentissage et renforcer la confiance en soi des étudiants.
  6. Identité nationale
    • Adhérer aux valeurs et à l’étiquette de la société tout en préservant l’identité nationale, qui englobe toutes les composantes de la société.
  7. Encourager l'esprit de communication
    • Renforcer et améliorer la communication au sein de la communauté académique, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la faculté de médecine, ainsi qu’avec les institutions extérieures.
    • Promouvoir la coopération et le travail d'équipe dans l’intérêt public.
  8. Responsabilité sociale
    • L’enseignant doit jouer un rôle majeur dans l’influence positive sur la personnalité des étudiants. Il doit assumer une responsabilité sociale, leur permettant de participer activement et positivement à l’avancement de l’université et de la société.

Documents et références utilisés pour rédiger la déclaration d’éthique de la faculté :

  • Serment d’Hippocrate.
  • Déclaration universelle des droits de l’homme.
  • Convention internationale des droits de l'Enfant. Résolution 44/25 adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 20 Novembre 1989.
  • Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l'homme. Adoptée à la 29e session de la conférence générale de l'UNESCO le 11 novembre 1997.
  • Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. S Rials Ed. Paris : Hachette 1988.
  • Association Médicale Mondiale : - Serment de Genève de l'Association médicale mondiale: -Déclaration d’Helsinki 51ème Assemblée générale de l’Association médicale mondiale (octobre 1999) sur l’inclusion de l’éthique médicale et des droits de l’homme dans les programmes des écoles de médecine
  • Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : - Déveloping protocols for change in medical education. Ch. Boelen, J. Des Marchais, CW. Do h n e r, M P. Kantrowitz OMS 1992, 1. – Médecins pour la santé. Une stratégie mondiale de l'OMS pour la réorientation de l'enseignement de la médecine et de la pratique médicale en faveur de la santé pour tous. Organisation Mondiale de la Santé, Genève, Suisse, 1996. (Réf.: WHO / HRH /96.1).
  • Définir et mesurer la responsabilité sociale des facultés de médecine. Ch. Boelen, J. Heck.
  • Organisation Mondiale de la Santé, Genève, Suisse, 2000 (réf.: WHO / HRH / 95.7).- Universities and the health of the disadvantaged. Eds. DS Blumenthal et Ch. Boelen. OMS 2000.
  • Rapport des Journées d’études internationales de l’OMS et de la CIDMEF : « La Faculté de médecine et le médecin praticien du XXIe m e siècle », Bruxelles 9–12 avril 1996, I. Pelc et L. Cassiers, Université Catholique de Louvain, Université Libre de Bruxelles, Fondation pour l'étude et la prévention des maladies de civilisation, Ed. Labor Bruxelles, 1998.
  • Project of the ABIM Foundation, ACP-ASIM Foundation, and European Fe d e ration of Internal Medicine. Medical professionalism in the new millenium: a physician charter. Ann Intern Me d 2002; 163: 243-246 ; traduction dans Pédagogie Médicale 2004 ; 5 : 43-45.
  • Université Laval (Québec-Canada) :
  • Déclaration des droits des étudiants et des étudiantes. -Règlement sur le harcèlement sexuel.
  • Code de Nuremberg.
  • Comité Consultatif National d’ Ethique de France pour les sciences de la vie et de la Santé : la coopération dans le domaine de la recherche biomédicale entre équipes françaises et équipes de pays en voie de développement économique N°41 (18 décembre 1993). Actualisation dans l’avis n° 78 : « Inégalités d’accès aux soins et dans la participation à la recherche à l’échelle mondiale - progrès éthiques » du 18 septembre 2003.
  • Déclaration d’Abidjan (conférence des ministres de l’enseignement supérieur et de la recherche des états et gouvernements ayant le français en partage), AUPELF-UREF Abidjan décembre 1993.
  • Ethique et professions de santé. Rapport au ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées. A Cordier, Paris Mai 2003
  • La dignité de l’Homme. Actes du Colloque de la Sorbonne, Paris. Novembre 1992. Ed. P. Magnard, Paris Champion 1995.
  • De la dignité humaine. T de Koninck, Paris : PUF, 1995.
  • Professionnalisme et délibération éthique. GA. Legault, Presses de l’Université du Québec, 1999.

 

 

Responsabilité sociale de la faculté 

 

La responsabilité sociale de la faculté de médecine de Batna

 

- La faculté de médecine de Batna a identifié six actions susceptibles d’englober sa responsabilité sociale :

  1. Elle est centrée sur la communauté ;
  2. Elle priorise les préoccupations sociales et éthiques ;
  3. Elle garantit la collaboration ;
  4. Elle s’appuie sur les habiletés et attitudes ;
  5. Elle intègre la santé et le système éducatif ;
  6. Elle prétend à un impact et des résultats.
      • Il a été prévu d’articuler ses actions autour de cinq compétences que chaque personnel de santé, formé par la faculté, serait tenu de les développer. 
  1. Un expert professionnel de santé dont l’intervention est pertinente, efficiente et vise l’excellence. Un tel prestataire montrerait plusieurs éléments de valeurs morales, éthiques et relationnelles, dont l’altruisme, la prise en compte des besoins des personnes défavorisées et de leurs référents culturels. Une composante de la compétence du professionnel de santé socialement responsable serait la capacité de communication, d’écoute, de collaboration interprofessionnelle et de partenariats trans-sectoriels.
  2. Le professionnel attentif aux besoins communautaires, particulièrement aux déterminants sociaux de la santé.

Cette compétence se rapporte aux enjeux sociaux de la pratique. En plus de la prise en compte des questions d’équité et de justice sociale, le prestataire manifesterait son intérêt et sa réactivité par rapport aux déterminants sociaux influençant la santé des patients et des populations. Par des approches collectives d’intervention, un tel prestataire socialement responsable œuvrera au développement social à partir des communautés avec une considération raisonnée des changements environnementaux.

  1. Le professionnel qui intègre à sa pratique la promotion de la santé et la réduction des risques à la santé

Cette compétence se réfère à la capacité d’anticiper en amont les problèmes de santé des individus et des populations. Un prestataire socialement responsable serait initiateur d’activités de prévention de la maladie et de promotion de la santé aux niveaux individuel et communautaire. Cette compétence est évoquée par deux documents de l’ensemble des écrits consultés.

  1. Le professionnel qui gère sa pratique et son environnement

La compétence attendue du professionnel socialement responsable se rapporterait à sa capacité à promouvoir un cadre de pratique non violent, dénué d’oppression (pour les gens) et un environnement accueillant et chaleureux pour tous. Le prestataire serait capable d’organiser une pratique inclusive mettant à la disposition des patients vulnérables, les informations et les ressources pertinentes.

  1. Le professionnel qui réalise des actions de plaidoyer et un leadership

La capacité de s’investir dans le plaidoyer est au centre de cette compétence. Elle couvre plusieurs domaines et objectifs, parmi lesquels ceux visant à favoriser la justice sociale, l’accessibilité à la santé pour tous, l’accès à des rémunérations et financements incitatifs, la participation aux recherches. La prise en compte de cette compétence serait nécessaire dans la formation du prestataire.

 

Ces compétences découlent des programmes de formation de graduation, de 1ère post-graduation et de 2ème post-graduation, des dimensions de responsabilité envers la société qu'elle desserve  jusqu'à présent. Les missions de la faculté (formation, recherche et soins) s'orientent désormais vers les besoins prioritaires de la population.

La faculté a mis en place les moyens nécessaires pour lui permettre de pratiquer selon les normes des données fiables et adéquates. Elle inscrit la qualité comme élément fondamental de sa mission. À travers l'évaluation de sa mission, la faculté a adopté des standards locaux pour l'exercice, dans une démarche qualité visant à rendre les soins plus efficaces. Cette démarche, qui se consigne dans une volonté d'amélioration continue, a commencé par la formation des médecins généralistes et se poursuit par l'actualisation des compétences des professionnels de soins de troisième ligne, qu'ils soient spécialisés en hyperspécialisation ou de pointe.

La faculté collabore avec ses partenaires (représentants de la santé et de la société civile) pour définir les principaux problèmes de santé de la population qu'elle dessert (centre de lutte contre le cancer, centre de greffe d'organe, maladies métaboliques des enfants scolarisés, centre de rythmologie cardiaque…).

La faculté de médecine, quant à elle, perçoit les indicateurs qui lui permettent de mesurer sa réponse aux problèmes de santé par le biais des enseignants hospitalo-universitaires. Ces derniers, en tant que praticiens exerçant dans différentes instances hospitalières (direction de la santé publique, DSP, DAMP, chefs de service des structures de santé…), expriment à leur faculté les besoins de la santé de la population qu'elle dessert.

Parmi les indicateurs perçus, nous pouvons citer le nombre de patients, la nature des pathologies observées par les hospitalo-universitaires, la proximité des soins et la qualité des soins. La faculté a adopté un processus continu afin de Cette démarche proactive vise à répondre aux besoins des partenaires socio-sanitaires, notamment la Direction de Santé Publique (DSP), les établissements publics de santé de proximité (EPSP), ainsi que les chefs de service au sein des structures de santé publique (CHU, EPH et EHS).

 

 

 

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